Précautions ?

Tout ça pourrait être évident, mais ça va mieux en le disant.

Consentement

Si vous lisez ces pages, vous envisagez certainement d’animer un atelier, une activité, un groupe de potes. Le temps de l’atelier, vous aurez autorité.

Les protokools ne sont pas dangereux, mais ils travaillent sur les sentiments personnels, sur l’intime. Il est donc important que les participantes soient volontaires. On joue aussi loin qu’on veut, on quitte la partie quand on veut.

Refus de publication

Les protokools impliquent souvent une production (notamment écrite) de la part des participantes. Même si une grande partie de la joie de ces recettes vient de la mise en commun et du partage de ces productions, ceux-ci ne peuvent être considérés comme acquis.

Les productions appartiennent aux participantes. Elles ne peuvent être rendues publiques, face au groupe, ou sur un canal quelconque, sans leur accord.

Une participante a toujours le droit de refuser de partager son travail.

Restitution

Organiser un atelier implique de lire/écouter les contributions des participantes.

Quand on peut, on fournit dans le protokool des modes de restitution.

Buts clairs, pas d’arnaque

Qui est l’animatrice ? D’où parle-t-elle ? Pourquoi anime-t-elle ?

Les réponses à ces questions doivent être absolument claires pour les participantes.

Les organisatrices et les accompagnantes participent

Quand vous organisez un protokool, vous devez produire vous aussi. Et encourager les personnes accompagnant les participantes à écrire/participer elles aussi.